Doctorante au sein de l’équipe Connectivité neuromusculaire en santé et pathologies, Myriam Boëx a brillamment soutenu sa thèse jeudi 24 septembre, sous la direction de Laure Strochlic.
Résumé
Le contact anatomique et fonctionnel qui s’établit entre la terminaison axonale d’un motoneurone et une région spécialisée de la fibre musculaire striée squelettique est appelé jonction neuromusculaire (JNM). Le développement de la synapse neuromusculaire périphérique implique une communication dynamique via divers processus de signalisation réciproques entre les motoneurones et leurs cibles musculaires. La compréhension des mécanismes qui sous-tendent la polarisation cellulaire des compartiments de la JNM sont importants pour le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques appliquées aux troubles neuromusculaires. Parmi les facteurs sécrétés qui orchestrent cette coordination trans-synaptique, les morphogènes Wnt sont apparus comme des signaux critiques pour la différenciation synaptique, cependant les mécanismes moléculaires qui sous-tendent l’action des Wnt à la JNM des mammifères restent encore largement inconnus et controversés. Mon travail de thèse a porté sur 1) la validation du rôle critique des signalisations Wnt médiées par le récepteur muscle spécifique MuSK in vivo et 2) l’étude de la voie de signalisation Wnt de polarité cellulaire planaire (PCP) dans la mise en place et la maintenance de la JNM des mammifères.
Mots clés. Jonction Neuromusculaire (NMJ), Van Gogh-Like 2 (Vangl2), Polarité Cellulaire Planaire (PCP), Wnt, Muscle-Specific Kinase (MuSK).